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Le guide des 7 erreurs qui coûtent cher dans un laboratoire alimentaire

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Concevoir ou remettre aux normes un laboratoire alimentaire n’a rien d’un jeu. Chaque décision technique a des conséquences directes sur la sécurité sanitaire, la productivité et les coûts d’exploitation. Pourtant, de nombreux porteurs de projet découvrent trop tard que les “fausses bonnes idées” initiales leur coûtent cher en maintenance, en arrêts de production ou en mises aux normes forcées.


Chez Wechefs, nous rencontrons chaque semaine des traiteurs, pâtissiers, chocolatiers, restaurateurs, qui ont été face à ces dilemmes techniques. Pour rendre ces choix plus parlants, nous vous proposons le jeu des 7 erreurs.


Vous êtes plutôt carrelage ou résine ? Plutôt climatisation ou froid industriel ? Voyons ensemble ce qui change…


1. Sols : carrelage ou résine ?


Le sol est la première barrière sanitaire d’un laboratoire.

  • Carrelage : souvent choisi pour son coût d’achat attractif et son aspect familier. Mais ses joints sont son talon d’Achille : ils fissurent avec le temps, accumulent bactéries et résidus, et résistent mal aux nettoyages haute pression.

  • Résine alimentaire : surface continue, sans joint, antidérapante et résistante aux produits chimiques. Elle offre une meilleure longévité, un nettoyage facilité et un respect des normes sanitaires.


👉 Avantage : résine. Un choix durable et hygiénique, adopté par les laboratoires modernes.


2. Cloisons : panneaux sandwich ou plaques Comacel ?


Les cloisons doivent résister aux chocs, à l’humidité et aux nettoyages répétés.

  • Comacel : solution économique mais fragile. Les plaques se gondolent, s’abîment aux jonctions et sont difficiles à entretenir dans le temps.

  • Panneaux sandwich isothermes : spécialement conçus pour les environnements alimentaires. Leur surface lisse et lessivable respecte les normes, et leur isolation thermique améliore le confort des zones de travail.


👉 Avantage : panneaux sandwich. La solution professionnelle, adaptée aux audits sanitaires et aux fortes cadences.


3. Froid : climatisation ou groupe froid industriel ?

Le froid est le cœur de la performance alimentaire.

  • Climatisation : pensée pour le confort humain, elle ne garantit ni la stabilité des températures, ni la régulation d’humidité nécessaire à certaines productions (ex. chocolat, produits frais). Elle consomme beaucoup et s’use vite.

  • Groupes froid industriels (eau glycolée, réseaux centralisés) : conçus pour maintenir des températures précises, homogènes et stables. Leur robustesse assure une continuité de service 24/7, indispensable dans une logique industrielle.

👉 Avantage : froid industriel. Plus coûteux au départ, mais bien plus fiable et performant à long terme.


4. Lavage : siphon simple ou caniveau inox ?


L’hygiène passe aussi par l’évacuation des eaux.

  • Siphon simple : limité en capacité, sujet aux bouchons et générateur de zones d’eau stagnante.

  • Caniveau inox : conçu pour les environnements agroalimentaires, il offre une évacuation optimale, un entretien facilité et une meilleure sécurité face aux audits sanitaires.


👉 Avantage : caniveau inox. Plus efficace et plus sûr, surtout en production à forte cadence.


5. Electricité : installation classique ou sous-compteurs intelligents ?


L’énergie devient un poste majeur de coûts.

  • Installation classique : une seule ligne de consommation, impossible de distinguer les usages ni de répartir les charges entre activités ou occupants.

  • Sous-compteurs intelligents : permettent de suivre en temps réel la consommation par zone, par machine ou par locataire. Résultat : une facturation équitable et une optimisation énergétique.


👉 Avantage : sous-compteurs. Un investissement vite rentabilisé, qui apporte transparence et contrôle.


6. Ventilation : hotte extraction simple ou traitement d’air dédié ?


La qualité de l’air influence autant la sécurité que la productivité.

  • Hotte simple : suffisante pour extraire les fumées d’une cuisson, mais limitée dans un laboratoire complet où l’humidité, la poussière ou les odeurs s’accumulent.

  • CTA (centrale de traitement d’air) avec filtration et régulation hygrométrique : assure une maîtrise complète de l’air. Indispensable pour des productions sensibles (pâtisserie fine, chocolat, plats frais).


👉 Avantage : traitement d’air industriel. Un confort de travail amélioré et une conformité durable.


7. Nettoyage : bricolage maison ou plan normé ?


Le nettoyage est souvent perçu comme secondaire, alors qu’il conditionne la conformité.

  • Produits domestiques : usage répandu mais non adaptés aux exigences agroalimentaires, avec risques de rejets chimiques ou de non-conformité.

  • Plan de nettoyage HACCP + produits agréés : garantit une hygiène constante, une traçabilité claire et prolonge la durée de vie des surfaces et équipements.


👉 Avantage : plan normé. Un gage de sécurité et de tranquillité lors des contrôles.


Conclusion : le vrai coût, c’est celui des erreurs


Choisir un carrelage plutôt qu’une résine, une clim plutôt qu’un froid industriel, un siphon plutôt qu’un caniveau… Autant de décisions qui semblent anodines au départ, mais qui se traduisent par des surcoûts de maintenance, des pertes de productivité et des non-conformités.

La morale de ce “jeu des erreurs” ? Dans un laboratoire alimentaire, il n’y a pas de petits choix. Chaque détail compte.


Chez Wechefs, nous avons fait le pari de concevoir des laboratoires où ces choix sont intégrés dès le départ :

  • solutions techniques validées,

  • normes respectées,

  • infrastructures prêtes à produire,

  • modularité pour accompagner la croissance.


💡 Notre mission : vous permettre de passer du projet à la production sans perdre de temps ni de ressources.


👉 Vous voulez éviter les erreurs classiques et sécuriser vos choix techniques ? Parlons-en.

 
 
 

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